Jeunes Solidarité Cancer (JSC) lance le 1er réseau social pour les Adolescents et Jeunes Adultes (AJA) concernés par le cancer.
L’association Jeunes Solidarité Cancer (JSC) lance aujourd’hui, sous la forme d’une application, le premier réseau social destiné aux Adolescents et Jeunes Adultes. Un projet qui s’inscrit dans la lignée du forum crée il y a dix ans par l’association et dédié aux 15-30 ans, malades ou proches, pour briser l’isolement généré par le cancer.
Un réseau social
Partage d’informations, d’humeur ou même d’humour, ce nouvel espace offre aux jeunes confrontés au cancer (malades, anciens malades et proches), la possibilité d’échanger ensemble sur des thématiques diverses. Cet outil, simple et ludique, doit permettre à ces jeunes de rompre l’isolement dont ils sont trop souvent victimes, notamment durant leurs parcours de soins.
Une géolocalisation
Particulièrement adaptée à cette tranche d’âge, cette application propose une expérience enrichie avec l’activation de la géolocalisation. Une option qui permet de mettre en lien l’utilisateur avec les personnes qui l’entourent, dans un rayon de 1 à 150 km.
Des outils JSC
Enfin, cette application est aussi un lien permanent entre l’association et ses membres, elle permet l’accès à des outils pratiques et concrètes dans le quotidien : téléchargement ou consultation d’un lexique, d’un guide, lien vers des fiches pratiques et notre classeur de bord.
Solidarité, soutien, partage, telles sont les valeurs fondatrices de l’association que nous avons souhaité porter et diffuser en créant cette application. Un projet qui n’aurait pu voir le jour sans les soutiens de nombreux partenaires privés et associatifs.
Téléchargeable gratuitement sur le Play store et l’Apple store
Aujourd’hui, focus sur Sarah, élève sur le Campus de Pouillé qui a récemment mené une opération solidaire au profit de notre association (voir notre précédent post).
Comment t’est venue l’idée du projet « Repas Partage » et quand a-t-il démarré ?
L’idée du projet « Repas Partage » existait déjà dans mon lycée. Il est réalisé grâce à des lycéens qui proposent des projets en lien avec une association. Je ne me souviens plus exactement quand mon projet a débuté, mais je crois que c’était en début d’année 2016.
Combien de temps as-tu travaillé sur ce projet et quel rôle as-tu occupé ?
J’ai travaillé sur ce projet durant un mois environ. J’ai dû faire intégralement le projet car j’étais seule et je devais m’occuper de la communication avec les adultes pour le réaliser.
Un mois, ça paraît relativement court comme délai. De l’annonce à la réalisation ?
Le 4 février 2016, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le cancer, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a présenté la liste des maladies pour lesquelles s’appliquera désormais le « droit à l’oubli », soit cinq types de cancers et l’hépatite C. « (…) le cancer du sein, le cancer du testicule, le mélanome de la peau, le cancer de l’utérus et le cancer de la thyroïde ».
Pour rappel, deux mesures ont été inscrites dans la loi de modernisation du système de santé fin 2015. Tout d’abord, pour tous les cancers survenus chez de jeunes patients, avant l’âge de 18 ans, ce droit à l’oubli s’appliquera cinq ans après la fin du traitement. Chez les adultes, il entrera en vigueur dans un délai de dix ans pour tous les cancers, y compris pour ceux de mauvais pronostics.
L’institut national du cancer (INCa) négocie avec les assureurs une grille de référence afin d’établir le niveau de risque, cancer par cancer, pour savoir si ce droit à l’oubli ne doit pas, parfois, s’appliquer plus tôt dans le temps. La nouvelle grille englobe cinq cancers. Pour ceux de la thyroïde et des testicules, elle distingue trois formes différentes. Pour les moins graves, le patient pourra ne plus rien déclarer trois ans après la fin du traitement. Pour les deux autres formes, il lui faudra attendre six ou dix ans. Concernant le cancer du sein, elle prévoit que le droit à l’oubli pourra s’appliquer au bout de seulement un an mais uniquement pour les « carcinomes canalaires ou lobalaires in situ » soit environ 1% des cancers du sein pour le premier et 18% pour le second.
C’est la même approche que retient la grille pour les cancers de la peau et du col de l’utérus : un délai d’un an mais uniquement pour des formes très précoces et peu dangereuses.
C’est évidemment une avancée pour laquelle JSC se bat depuis plus de 10 ans. Néanmoins les assureurs n’ont pas réellement fait de grosses concessions en réduisant les durées uniquement pour des types de cancer très précis et présentant un risque extrêmement minime de rechute. La solidarité que nous attendons n’est pas encore à l’ordre du jour et vous pouvez être sûr que JSC continuera de se mobiliser à vos côtés, d’autant plus que comme le prévoit la loi, cette grille sera actualisée tous les ans sur la base de nos propositions et en tenant compte des progrès médicaux.
" "Nous réalisons que ce que nous accomplissons n'est qu'une goutte dans l'océan. Mais si cette goutte n’existait pas dans l'océan, elle manquerait." "Mère Thérésa
En adhérant (10€ seulement) ou en faisant un don à JSC vous soutenez nos actions auprès des jeunes concernés par le cancer (proches ou malades) en leur permettant par exemple de participer à des journées ou week-end en dehors de leur lieu de soins.
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